Brodyzen Créations

CORNEILLE, Pierre

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le Comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?

Le Cid, Acte I, sc. IV, 1637

Oupss, je ne suis pas en avance
aujourd'hui pour vous donner la
nouvelle grille. Vous pouvez
remercier notre amie Ghisou
qui, inquiète, m'a appelée.
En fait, c'est tout bête, je pensais
avoir programmé l'article....
A ma décharge, après la grosse
fatigue de la semaine dernière,
je suis bénévole à la grande
manifestation musicale du moment
dans notre ville :
Le festival Musiques en Stock
Les journées sont très, très longues...
Si vous êtes dans le secteur, n'hésitez
pas le festival est gratuit, l'ambiance
sympa ainsi que les bénévoles !

BAUDELAIRE, Charles

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encesoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en  moi luit comme un ostentoir !

Les Fleurs du mal, 1857




Oh c'est dommage sur la photo on ne voit
pas le fil argent en contraste
avec le bleu, pour la lettre A
le doré ressortait bien avec le rouge.
A bientôt pour la suite.

Une grosse enveloppe m'attendait
samedi dans ma BAL...
"Tiens c'est bizarre,
je n'ai rien en commande..."
Oh mais c'est Guish qui me
souhaite mon anniversaire !!!
... Nous nous étions revues à Puget
et elle avait oublié le paquet qu'elle
me destinait... alors le voici !
Un grand merci Danielle pour ce
livre magnifique et superbement
documenté ! Merci également
pour les jolies enveloppes.

Une nouvelle série qui nous mènera
jusqu'au 24 août, voici donc le A comme...

ARAGON, louis

Que serais-je sans toi

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre.
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant.
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre.
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines.
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon.
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme au passant qui chante, on reprend sa chanson.
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne.
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main, dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux.
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes.
N''est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe.
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.

pour tous vos messages

de soutien et d'amitié,

je ne suis pas encore très vaillante,

les angoisses ne cessent pas,

elles m'envahissent à tout moment,

que ce soit une contrariété ou une émotion

de joie, je ne me sens bien qu'avec mes

proches et ne sors pas de la maison.

Je dessine des grilles : de me concentrer

sur l'ordi me fait oublier le reste.

J'espère vivement retrouver

un peu de sérénité.

clic sur l'image pour accéder à la grille

brodée par Okaze
et finitionnée en coussinet

Nous voici arrivés à mi-parcours !

... grosse fatigue,
stress et surmenage qu'il a dit le docteur...

Aujourd'hui, je reprends quelques forces,
je ne vous explique même pas la panique
car je n'arrivais même plus à pianoter
sur mon clavier avec la main gauche...
Les jambes, rien que du coton,
la tête prête à exploser,
le ventre comme du béton,
les mots bafouillés voire oubliés...
fait pas bon péter les plombs...

Je prends donc quelques jours
rien que pour moi et... vous !
Encore que demain, Fils Aîné
se fait enlever toutes les dents
de sagesse qui poussent,
allez savoir pourquoi, à l'horizontale...

Au programme, cet après-midi : broderie !
Il n'y a que cela pour me calmer.
Maintenant, regardons les avancées
du Sampler Bonheur avec un ptit nouveau,
celui de Méli qui a décidé de tout recommencer
et prendre un tout nouveau coloris,
il est superbe, bravo !





Merci de me montrer vos avancées,
cela m'aide beaucoup.

Créatiane  a superbement brodé
la lettre S de l'alphabet "Fil au coeur".
Elle a utilisé des tons de bleu,
couleur chère à son amie
pour lui offrir.



Ne trouvez-vous que le résultat est magnifique ?

Voici maintenant des réalisations
avec les lettres "Printemps"
par Okaze



et celles de  Lulu

Vu également sur le blog de la Mite

le modèle "Atout Coeur"

Bravo à toutes pour votre travail
et votre talent.

je ne suis pas en avance
pour vous présenter
les avancées de ce samedi.
Nota : de nouvelles prestations
musicales ce dimanche donc
du retard à prévoir également...

voici quelques adresses à visiter

Les Amis de Gueules de Miel

Salon AGDM 2009

Le blog de Grognassou

Nathalie Buret